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9 janvier 2018 à 09:32

Olivier Girault : « Pourquoi je suis candidat à la présidence de la LNH »

L’ancien capitaine de l’équipe de France, champion olympique à Pékin en 2008, annonce à Handnews sa candidature à la présidence de la Ligue Nationale de Handball (LNH) et révèle les grandes lignes de son projet. En équipe de France, Olivier Girault a tout gagné en tant que joueur. Champion olympique (2008), du monde (2001) et d’Europe (2006), l’ancien ailier gauche du Paris Handball a exploré différents métiers depuis sa retraite de joueur. Entraîneur puis consultant sur RMC ou encore BeIN Sports, il se lance un nouveau défi en briguant la président de la LNH en début d’année prochaine face au président sortant, Philippe Bernat-Salles. Il s’est longuement confié sur ses motivations et ses convictions pour accompagner la croissance du handball hexagonal de haut niveau.

Olivier, quelles sont les raisons qui vous amènent à vous porter candidat à la présidence de la LNH ?

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Notre sport est aujourd’hui à un tournant, et il ne faut pas le rater. Ce que la LNH a fait aujourd’hui au niveau économique, je trouve ça très bien. Son évolution a été constante. En me présentant, je ne veux pas faire une révolution mais plutôt faire évoluer la Ligue et l’emmener là où elle doit aller. Le moment est d’autant plus charnière que beaucoup de droits télé sont ou vont être en discussion. Beaucoup de sports sont concurrents au nôtre. Mon expérience dans les medias fait que je suis au centre des négociations. C’est un moment que nous ne devons pas rater. Ces négociations pour les droits télé, c’est aujourd’hui qu’elles commencent et non lorsque les droits s’arrêtent.

Quel a été l’évènement fondateur de votre candidature ?

Le contrat des droits télé signé par le basket a été un accélérateur dans ma réflexion. Je me suis dit : mais comment est-il possible qu’ils aient 6 millions d’euros de plus que nous alors que nous sommes plus visibles et que les attentes nous concernant sont plus fortes ? Bien sûr que le rugby fait rêver, mais nous n’avons pas la prétention d’atteindre 100 millions d’euros de droits télé ! Entre 4 et 100 millions, il y a quand même un écart assez exceptionnel.

Votre expérience de joueur et d’ancien international est-elle, selon vous, un atout pour une telle fonction ?

Etre un ancien sportif qui a tout gagné, cela ne suffit pas. Quand on est joueur, on pense bien connaître la façon dont fonctionne notre sport mais ce n’est malheureusement pas le cas. C’est lorsque tu es en dehors de ton sport que tu le comprends le mieux. J’ai commencé à le comprendre au moment où je suis passé de joueur à entraîneur. C’était déjà un autre monde. Je me suis rendu compte de la difficulté du poste. C’est l’un des métiers les plus difficiles dans le handball, et je me suis vite aperçu que ce métier-là n’était pas vraiment fait pour moi. Cela m’a en tout cas permis de comprendre que c’était un métier à temps plein, avant, pendant et après les matches. J’en suis sorti assez rapidement avec le désir de faire autre chose. Je suis parti dans l’idée de m’améliorer et, dans ce cadre, j’ai fait un MBA en finance et management au sein de Neoma Business School (NDLR : école de commerce à Reims et Rouen). C’est à ce moment là que j’ai commencé à comprendre les rouages économiques et les leviers sur lesquels le handball n’est pas présent. Le handball est l’un des sports les plus aimés des français mais il tarde à se développer.

Au-delà des droits télé, quels sont les leviers sur lesquels vous souhaitez agir ?

Les leviers sont assez simples. Le spectacle, il est présent aujourd’hui dans les salles. Par son niveau de jeu et par les joueurs présents, la ligue parvient à concurrencer le meilleur championnat du monde, la Bundesliga. Il y a un grand pas à faire pour être davantage auprès des clubs. C’est un levier très important où nous ne sommes pas très actifs pour le moment. Il faut développer les infrastructures des clubs de haut niveau. L’économie des clubs passe par une économie différente et nouvelle, que certains sports ont déjà adopté depuis longtemps. Par exemple, le rugby est très en avance aujourd’hui car sa ligue a des outils pour développer des partenariats de qualité. Les prestations offertes aux partenaires des clubs sont de vraies prestations de business. C’est aujourd’hui bloqué pour le handball car nous n’avons pas les salles pour travailler sur ces leviers.

Vous parliez des droits télé. Entre l’accroissement de leur montant pour davantage redistribuer aux clubs et un gain de visibilité via des chaînes gratuites, quelles sont vos grandes convictions sur le sujet ?

Je pense qu’il faut d’abord regarder ce que font les autres sports. Certes, le partenariat actuel avec BeIN Sports a apporté un peu plus aux clubs. C’est le plus gros contrat qu’ait eu le handball depuis la création de la LNH. Mais le rugby approche les 100 millions d’euros de droits télé. Le basket est à 10 millions alors que nos amis du basket sont le septième championnat européen. Lorsque vous interrogez des personnes dans la rue, je pense qu’ils auront du mal à vous citer spontanément quelqu’un d’autre que Boris Diaw qui vient de revenir en France. Si vous leur posez la même question sur les handballeurs, on s’apercevra de la notoriété du handball. Il y a une vraie question à se poser : est-ce que nous nous estimons à notre vraie valeur ? La réponse est non, bien sûr. Aujourd’hui, avoir notre sport au prix où il coûte, c’est une bénédiction pour une chaîne !

Pourrait-on envisager un appel d’offre commun entre la fédération et la LNH ?

Cela fait partie des pistes. Il y aura une réflexion à avoir. Pour moi, s’associer à la fédération serait logique mais c’est quelque chose que nous n’avons jamais fait. Nous sommes certes sur le même canal (BeIN Sports) mais avec des négociations séparées. Un jour, il pourrait très bien arriver que la fédération soit sur une chaîne et la Ligue sur une autre. Il faut penser à notre cible, c’est-à-dire principalement à nos licenciés. Il ne faut pas morceler l’offre. Contrairement au rugby, je pense que nous avons une offre complémentaire. Quand le championnat s’arrête, l’équipe de France prend le relai. Il faut séparer les championnats d’Europe et les mondiaux sur lesquels la fédération ne touche rien. Tous les droits vont aux fédérations internationales.

A l’image d’Amazon, les GAFA commencent à prendre position pour les droits sportifs. Pourriez-vous envisager un appel d’offre avec différents lots, dont certains propres au digital ?

Ce sont des choses à discuter. La télé est en train de changer énormément. La manière de regarder le sport a beaucoup changé. Certaines chaînes ont déjà investi le digital, pour regarder des matches à la fois sur grand écran, tablette ou mobile car elles détiennent un réseau. C’est par exemple le cas de SFR. Nous approchons des 700.000 licenciés en France. Il faut arriver à toucher tous nos licenciés. On doit l’inclure dans notre modèle pour ensuite rendre notre sport visible aux non licenciés.

Cela incite-t-il à une communication davantage axée autour des stars ?

Les résultats de l’équipe de France sont aujourd’hui probants mais ils le seront peut-être un peu moins demain. Il faut changer la façon de raconter l’histoire autour des Bleus. Il faut raconter des histoires d’hommes. C’est ce que le public a envie de connaître et non des choses lisses liées à la victoire. On court même le risque d’une certaine banalisation. Ma réflexion s’est étayée au moment des demi-finales du dernier mondial à Lille. Il y avait 28.000 personnes dans un stade et le moitié des spectateurs n’était pas des handballeurs. Le vrai défi du hand aujourd’hui, c’est de faire venir des gens dans les salles pour la première fois. C’est un gros travail que nous devons effectuer au niveau de la Ligue, que ce soit pour les audiences ou avec les partenaires. Il y a aussi un gros travail à faire au niveau des réseaux sociaux par exemple. Il faut qu’on puisse toucher chaque licencié, avec une stratégie digitale.

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Crédit photo : Jean-Pierre Riboli

Comment accroître le nombre de partenaires ?

Lorsque j’en discute avec des présidents de clubs, ils me disent que le plus dur est de faire rentrer un partenaire dans une salle de hand. Lorsqu’il est rentré, il y reste très souvent. Ce sujet doit être travaillé sur la durée, en rédigeant un cahier des charges. La réflexion doit être menée avec les présidents de club. Ils travaillent énormément au niveau local. La Ligue doit être aux côtés des clubs pour travailler sur tous ces sujets économiques. Cela doit contribuer à créer un nouveau business model pour la Ligue pour, in fine, développer les clubs.

Quel est votre point de vue concernant le naming du championnat avec Lidl ?

Je suis très content du partenariat que nous avons actuellement avec Lidl. Cela ne me dérange pas d’avoir une marque discount comme partenaire principal de notre Ligue. J’aurais aimé en revanche que le contrat ne soit pas discount, lui. Il y a un vrai travail à faire sur ce que nous pensons que nous valons et donc ce que nous touchons aujourd’hui. Il ne faut pas être prétentieux non plus. L’objectif, c’est de créer un système économique pérenne pour la LNH. Il faut s’estimer à la bonne valeur pour que, dans dix ans, le handball soit encore là. Il faut travailler en se basant sur un prix sur lequel nous pourrions évoluer lors de la prochaine décennie.

Avez-vous établi des objectifs chiffrés en termes de développement du budget des clubs de Starligue et Proligue ?

Ce qui intéresse avant tout les clubs, ce sont les futurs droits télé. Cela pourrait changer substantiellement leur budget. Il est important d’étudier les clubs cas par cas. Tous les clubs sont différents et ont des attentes différentes. On va mettre de côté le business model du PSG. Je considère que Paris est un élément moteur qui n’est pas assez utilisé au niveau de la communication de la Ligue. Il y a pratiquement tous les meilleurs joueurs du monde dans cette équipe, mais cela passe pratiquement inaperçu dans les medias. Le foot, lui, l’utilise à 150% et cela a un effet boomerang. Il faut réfléchir à des modèles bien particuliers pour chaque club.

C’est-à-dire ?

On ne peut pas comparer les besoins de Nantes et ceux de Tremblay, Dunkerque ou encore des clubs émergents comme Saran. Chaque club a ses problématiques et il faut aller au plus près des présidents pour comprendre le souci de développement qui leur incombe. Il y a une réflexion à avoir au cas par cas. N’oublions pas qu’il faut également rendre notre Proligue beaucoup plus forte. J’ai commencé depuis longtemps un tour de France des clubs pour rencontrer les présidents. La ligue appartient aux clubs, pas à un président. Les clubs élisent celui qu’ils considèrent le plus à même de contribuer à leur développement.

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Mais les dirigeants actuels de la LNH n’ont pas attendu pour travailler sur ces sujets …

Il y a des choses qui sont parfaites dans cette Ligue. Je pense notamment à la gestion du championnat qui est très bonne. Le format de compétition est cohérent et fonctionne bien, même s’il faudra peut-être réfléchir à un format qui ressemble un peu à celui du rugby pour pérenniser encore plus les clubs qui sont en D1. C’est une réflexion que les présidents de clubs ont déjà. Mais il y a tout un autre travail économique qui, lui, ne peut pas être fait par les clubs. Mon but, c’est aussi que les frais de fonctionnement de la Ligue ne soient plus imputés aux droits télé. Pour cela, je veux faire rentrer des grandes enseignes nationales dans la Ligue, et pas une seule. Il faut un groupement de partenaires nationaux qui pourrait se développer au niveau régional. Pour m’entourer et m’accompagner dans ce travail, j’irai chercher les compétences dont on a besoin. D’ailleurs, il y a déjà beaucoup de compétences présentes au sein de l’actuelle équipe de la LNH.

Votre but n’est donc pas de renverser la table ?

Ah non, pas du tout. Ce n’est pas une révolution mais une évolution qui est porté par mon projet. Cela doit nous permettre de franchir une nouvelle étape. On en a les moyens. Depuis dix mois, j’ai déjà sondé beaucoup de personnes du monde de l’entreprise, et certains sont déjà intéressés par notre projet. Le hand doit se développer un réseau qu’il n’a pas aujourd’hui.

Le rugby est-il le modèle à suivre en termes de visibilité et de développement économique ?

Sous certaines formes. Le rugby est aujourd’hui en train de se tirer une balle dans le pied dans sa confrontation entre sa fédération et sa ligue. On ne doit jamais arriver à ce genre de confrontation. On a l’impression qu’ils sont en train de stagner car tout le monde ne va pas dans le même sens. On se doit de s’entendre, de voir l’intérêt général plutôt que l’intérêt particulier.

La protection et la formation des jeunes joueurs deviennent un sujet de plus en plus important. Quel est votre constat de la situation actuelle ?

Il y a eu quelques cas de jeunes joueurs qui doivent nous alerter. Il faut faire la différence entre l’éthique et le droit. Les cas vus récemment sont légitimes dans le droit mais ils doivent nous alerter sur les problématiques de certains clubs. Nous avons la meilleure formation du monde mais il faut faire attention que les clubs qui sont des pourvoyeurs des futures pépites du hand n’arrêtent pas de former. Si aujourd’hui le prix d’une formation totale d’un joueur dans un centre de formation est évalué à 24.000€, cela veut dire que beaucoup de clubs arrêteront de former. On risque d’avoir un décalage avec le risque de ressembler au championnat espagnol. On doit préserver la densité de notre championnat.

Quelles sont vos propositions concrètes concernant la formation ?

J’ai rencontré le président de la fédération car la formation dépend directement d’elle. L’idée est de discuter avec la FFHB pour que la valeur d’un jeune joueur formé évolue selon des paliers. S’il intègre un pôle, il faut augmenter son prix. S’il intègre l’équipe de France cadet, il faut encore monter le prix. Idem s’il rentre en France espoirs puis s’il devient champion du monde espoirs.

Des quotas de joueurs formés par club est-il une idée qui pourrait être discutée ?

Nous n’en avons pas besoin. Nous ne sommes pas l’Allemagne qui a arrêté de former des jeunes joueurs à un moment et a été chercher uniquement des joueurs étrangers. Ce n’est pas le cas dans notre championnat. Nous sortons les meilleurs jeunes qui jouent en Starligue. Ceux qui joueront un peu moins passeront par la Proligue pour s’aguerrir. C’est aussi pour cela qu’il faut renforcer la deuxième division. A part quelques exceptions comme Sagosen, il n’y a pas, aujourd’hui, de jeunes joueurs étrangers qui viennent prendre la place de jeunes joueurs français au plus haut niveau.

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Certaines compétitions organisées par la LNH pourraient-elles évoluer si vous êtes élu ?

Je veux changer le Hand Star Game. Nous ne sommes pas le basket. Le All Star Game, c’est génial pour le basket. Le hand, c’est un sport de contact. Voir Mikkel Hansen faire des kung-fu, ça ne m’intéresse pas. C’est un peu la fête à la saucisse. Les licenciés détestent ça. Le Hand Star Game a déjà été signé pour la prochaine édition, il faudra voir ce qu’on peut changer. Au lieu des français contre les étrangers, pourquoi pas le nord contre le sud en organisant l’évènement une fois au nord et une autre fois dans le sud.

Peut-on aussi envisager un format de Hand Star Game plus européen, avec d’autres championnats par exemple ?

Bien sûr, et je pense qu’il faut rencontrer nos homologues allemands à ce sujet pour travailler ensemble. Nous ne sommes pas contre l’Allemagne. Il faut par exemple faire s’affronter les meilleurs joueurs de Bundesliga contre les meilleurs joueurs de Starligue, une fois en France et une autre fois en Allemagne. A ce moment-là, il faut organiser une soirée de gala où tous les présidents de clubs allemands viendraient en France, idem pour les présidents français en Allemagne. Au terme de cette soirée, on pourrait remettre le trophée de meilleur joueur du monde.

La place du handball français sur la scène internationale sera donc aussi l’un de vos chantiers ?

Oui, car nous devons améliorer notre représentativité à l’international. Par exemple, cela ne choque personne que le Final 4 de la Ligue des Champions soit organisés chaque année en Allemagne. Avec la U Arena à Nanterre, on va avoir une salle de 30.000 personnes à dispositions. On va discuter avec Monsieur Lorenzetti pour utiliser cette salle pour organiser le Final 4 de la Ligue des Champions notamment. Il ne faut pas tout laisser aux allemands. On doit se positionner comme le championnat qui a le plus de meilleurs joueurs du monde. On devrait avoir trois places obligatoires dans le premier chapeau européen. Il devrait y avoir cinq ou six équipes françaises en Coupe d’Europe.

Pas de changement en vue pour le Trophée des Champions ?

Non, car je pense que c’est une compétition qui est très bien pour lancer la saison. Il faut en revanche changer la façon dont est fait l’appel d’offre pour les villes qui reçoivent la compétition. C’est un volet plus politique que juste le Trophée des Champions en lui-même. En tout cas, cette compétition doit rester en France et se rapprocher encore davantage des français. Il appartient à notre public.

Quel sera le style Olivier Girault si vous êtes élu président ?

Je serai un président comme j’ai été joueur en équipe de France. Je serai un homme de l’ombre. Il y a un gros travail de déplacements et d’écoute qui n’est pas un programme de représentation ou d’être devant sa télé. C’est un vrai travail de fond à réaliser, sur le terrain, pour aller convaincre des entreprises nationales. Etre président de la Ligue, ce n’est pas quelque chose qui commence le jour où vous seriez élu. Que je le sois ou non, mon travail profitera au président actuel.

Votre absence à l’antenne sur BeIN Sports était donc liée à votre candidature ?

Oui, c’est pour cela que j’ai arrêté de travailler à BeIN Sports. Je me voyais mal convaincre de ma vraie implication tout en commentant les matches de championnat. Tous les déplacements que je fais pour cette campagne, c’est sur mes deniers personnels. Je fais tout en totale transparence. L’important, c’est que notre sport trouve sa vraie voie. Je demande à être jugé sur le projet de développement de la Ligue que je porte. L’intérêt, c’est de mettre notre sport au bon endroit. Si nous ratons ce wagon là, nous allons le regretter.

Propos recueillis par Olivier Poignard

 


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